L’Archange Michel

L'archange Michel

L’archange Michel

Le premier concile de Nicée (325), qui déclara le Christ l’image visible et parfaite du Père, fut suivi de trois siècles de lutte contre les hérésies (l’arianisme, qui niait la nature divine de Jésus, et le monophysisme, qui niait sa nature humaine), au terme desquels la personne de Jésus-Christ finit par être déclarée l’union hypostatique de ses deux natures. L’icône du Pantocrator devint ainsi le symbole même de cette lutte. Les icônes firent l’objet de campagnes de destruction, en particulier sous l’empereur iconoclaste Léon III l’Isaurien, et l’on persécuta ceux qui les vénéraient, et notamment le plus fervent de leurs partisans, Jean Chrysostome : en défendant l’image du Christ homme-Dieu, on défendait le principe même de l’incarnation, et donc de l’efficacité du salut. L’icône de ce type devint un puissant rempart de la vraie Foi, et elle eut ses martyrs, jusqu’au septième concile de Nicée (787) et à ce que l’on appelle le Triomphe de l’Orthodoxie (843). L’icône du Christ Pantocrator, c’est-à-dire du Seigneur ou du Souverain de l’Univers, est l’image même de la victoire de la Foi Orthodoxe sur les hérésies.

Michel, l’archistratège est l’ange de lumière qui garde la monde, s’oppose à Lucifer, commande les troupes célestes et pèse les âmes avec sa balance.

« La légèreté des ailes des anges symbolise l’absence de toute attraction terrestre, l’élan total et pur, exonéré de toute pesanteur, vers les cimes » Denys, l’Aréopagite. Les rubans bleus, parfois blancs symbolisent ses liens avec le monde terrestre. Sa posture légèrement de biais marque son écoute, son attention et son rôle de médiateur entre les deux mondes.  Vêtu d’un manteau rouge, parfois bleu, il est toujours à gauche, en pendant à Gabriel à droite. L’archange Uriel se trouvera devant et le quatrième archange Barachiel à l’arrière, viennent ensuite dans la hiérarchie des anges, les Séraphins, Chérubins …

Fête le 29 septembre.

Tilleul 17x 23,5 cm