Mes formations

Diplômes

  • Diplômée des Beaux-Arts de Mâcon 71 et Rennes 35
  • Diplômée de la faculté d’histoire de l’art
  • Cours de théologie à la faculté catholique
  • Talent d’or du Rotary Club Caladois
  • Médaille d’argent Société Arts Sciences Lettres de Paris
  • Bénédiction de mon travail d’iconographe à la Pâques Orthodoxe, par l’higoumène Lucas du monastère de Sergueï-Possad

Le travail de peintre d’icônes en France ne fait pas l’objet d’une reconnaissance à part entière, nous sommes des graphistes. En 2008, lors de mon voyage en Russie, j’ai pu me confronter à l’apprentissage que j’avais eu dans la région lyonnaise et vérifier sa véracité. Ce ne sont plus que des moines ou moniales qui sont recrutés dans les ateliers, mais des laïques dont la démarche dans la Foi Chrétienne doit être prégnante. Les femmes oeuvrent en iconographie, et les hommes dans le domaine de la fresque. L’état russe devant la recrudescence de la religion orthodoxe délivre un diplôme de peintre d’icônes depuis fin 2008, à l’issue des trois années de formation.

Un travail d’humilité

Peu de peintres travaillent traditionnellement, les outils actuels pourraient peut-être parfois nous faire gagner en rapidité, mais je crois sincèrement qu’aucune concession n’est possible. Le temps de l’icône s’est le temps de l’éternité. Aucun collage d’image ne peut donner lieu à la richesse que l’on insuffle par la prière à l’icône : La présence de ses représentations, l’incarnation des saints, saintes, fêtes religieuses que l’on perpétuent depuis plus de quinze siècles. C’est un travail d’humilité, les marches se montent une à une, parfois on redescend de deux, puis on remonte de deux. A chaque temps, son lot de joie, la découverte, une écriture, puis une autre puis vient la pose de l’or bien plus tard, puis la Transfiguration…