Le Sauveur et les puissances angéliques
L’icône du Christ en trône entouré des troupes angéliques et des symboles des quatre évangélistes, d’origine paléochrétienne, est les centre de la déesis.
D’origine byzantine, elle passe de Cappadoce en Russie aux XIIème siècle. Son sujet se rapporte à la vision d’Isaïe où le Seigneur est assis sur un trône entouré de Séraphins à celle d’Ezéchiel qui le décrit entouré des quatre êtres vivants, et à celle de Jean où il est assis sur un trône enveloppé d’un arc-en-ciel de lumière.
Iconographie
L’Evangile ouvert sur les genoux, la position asymétrique du pied et de la jambe gauche, qui imprime une dynamique à la composition. Les quatre animaux de l’Apocalypse (ange, lion, boeuf, aigle) sont interprétés par les Pères de l’église comme les symboles des quatre évangélistes. La mandorle de lumière laissant apparaître des anges en filigrane est à l’origine de l’iconographie du Sauveur au milieu des puissances angéliques caractéristiques du XVème siècle et de tradition moscovite.
Le Christ en trône apparaît sur un carré rouge, lui-même inscrit dans un ovale bleu, à son tour superposé sur un losange rouge, et ces figures géométriques contiennent aussi des images de chérubins et de séraphins.
L’inscription IC XC reprend les initiales du nom de Jésus-Christ. Les trois lettres inscrites sur l’auréole crucifère signifient « Je suis Celui qui suis », nom dans lequel Dieu s’est révélé à Moïse sur le mont Horeb (Exode III, 14).
Texte
« La connaissance la plus attentive des choses cachées, qui à travers les choses visibles, conduit l’âme à la réalité invisible, est comme une nuée qui obscurcit tout le monde sensible et guide l’âme vers la connaissance de ce qui est caché » Saint Grégoire de Nysse.
Icône véritable, écrite sur bois de tilleul, avec des pigments naturels, à la tempera à l’oeuf et feuille d’or véritable.
Tarif 450 €