Icône du jugement dernier

le jugement dernier

Le jugement dernier

Icône du jugement dernier

La composition solennelle et dramatique de cette icône représente l’acte conclusif de toute l’histoire humaine : le Christ, le Juge juste, montera sur le trône pour juger les vivants.

Les premières grandes fresques représentant le Jugement Dernier occupaient tout le mur intérieur occidental des églises. Ce thème saisissant, qui a nourri l’imagination de l’homme médiéval est présent dès l’origine dans l’iconographie byzantine, et il donne lieu en Russie à des figurations de plus en plus complexes et élaborées.

Les sources d’inspiration

L’Apocalypse de jean, le livre de la Génèse, les visions du Prophète Daniel, la parabole évangélique du mauvais et du pauvre Lazare ainsi que les paroles de Jésus sur les élus et les damnés.

Lecture de bas en haut

Dans les dix compartiments rectangulaires du registre inférieur, sont représentées les peines des damnés, tourmentés par les démons.

De la Trinité (en haut à droite) descend un torrent de feu, qui forme un étang où Satan enchaîné tient dans ses bras l’âme de Judas. Dans le cercle sombre voisin, la terre et la mer rendent les morts à l’appel des trompettes dont sonnent quatre anges.

Au milieu de l’icône, les moines et les ascètes qui connurent la condition angélique ont des ailes rouges flamboyantes et montent vers le trône du Christ. Au centre du trône du jugement, se tient une main qui pèse les âmes sur une balance. Un ange transperce les diables qui cherchent à faire pencher la balance du côté des mauvaises actions. plus bas un autre ange repousse les pêcheurs dans l’étang de feu.

Dans le registre du haut, de gauche à droite : Jérusalem; les anges roulent le ciel au-dessus du cercle rouge avec l’Ancien des jours, la Sainte Trinité avec douze livres ouverts. Le registre en dessous, le Christ trône, entouré des apôtres et des troupes angéliques, tient un livre où il est écrit : « Ne jugez pas selon les apparences ».

Icône vernis à l’olifa.

Réservée