Mon parcours

marie-eve7Rencontres et expériences artistiques

Marie-Eve Thomas, née en 1969 dans l’ex-principauté des Dombes, entre à l’école des Beaux-Arts de Mâcon en 1989, puis poursuit ses études à celle de Rennes.

Durant ces cinq années, elle se forme au dessin, à la sculpture, à la photographie. Sa formation très conceptuelle au départ, va s’orienter vers la pratique de la gravure en eau-forte sur zinc et cuivre.

Suit parallèlement une formation à la Faculté d’Histoire de l’Art, ce qui l’entraîne à faire de nombreux voyages en Italie où elle découvre de visu, les grands peintres tels Le Caravage, Fra Angelico, Leonardo da Vinci, les fresques de Giotto à Padoue et caetera.

Puis ce seront les portraits funéraires égyptiens du Fayoum (I° au IV° siècle après JC)

Marie-Eve devient intervenante dans différents centres d’arts plastiques de Bretagne et de Rhône-Alpes.

Avide de rencontres et de découvertes, se forme conjointement à la taille de cabochons, en pierres semi-précieuses, destinées à la bijouterie, crée aussi du design mobilier  .

Préoccupée par l’environnement, elle pratique un recyclage original : se lance en 2002, dans la fabrication de sacs à main, chapeaux, vêtements à partir de sacs plastiques jetables qu’elle récolte, découpe et crochète !

Mère de famille très préoccupée des siens, elle poursuit ses recherches chez elle, pour eux, jusqu’au jour où elle découvre l’Icône.

C’est la Révélation. De la diversité des approches artistiques, elle découvre alors une dimension qui ne lui était pas encore apparue : le sens de l’oeuvre dans la Tradition, un dimension picturale et spirituelle. Se consacre alors à une formation difficile, trois années durant où l’oeuvre doit dépasser l’homme.

Se forme avec assiduité, auprès de Catherine Callot, femme du prêtre Orthodoxe Antoine Callot de la Paroisse de la Sainte Rencontre à Lyon, puis auprès de Galia Bitty, iconographe Russe. Tout son travail antérieur, toutes ses recherches vont l’aider et elle peut dès lors découvrir la dimension spirituelle de l’Icône.

Elle avance sur ce chemin d’esprit des oeuvres plus que millénaires. Cela va lui permettre de découvrir le sens profond d’une spiritualité slave où “l’Image, l’Icône” transcende l’oeuvre. Il faut alors se plier à elle, s’y soumettre.

Elle souhaite, aujourd’hui, partager avec tous cette passion vive où le Mystère reste présent, Mystère qu’elle ne cesse de décoder par l’écriture de son pinceau, tous les jours, des heures durant.

Marie-Eve réalise des résidences artistiques dans différents lieux, des initiations, sessions, communications pour différents publics, enfants, adultes …au travers de l’icône mais aussi autour des techniques de peintures anciennes maitrisées telles l’encaustique, la fresque, la tempera ou détrempe à l’oeuf .

Son travail dépasse les frontières, de nombreuses icônes trouvent place chez des particuliers, amateurs et collectionneurs.

Une commande réalisée par la paroisse Saint Pierre, Saint Paul de Lissieu (69), a permis la création à part entière d’un retable de 15m2 (photos visibles sur le site à la rubrique évènements), une oeuvre gigantesque pour accompagner les fidèles.

De plus en plus lumineuses, son écriture révèle ce monde invisible.

Son travail d’iconographe lui apporte la sérénité et elle la crée autour d’elle. Dans son atelier, on est saisi.

Cette sérénité n’était-elle pas attendue en elle puisque son prénom nous l’annonçait : Marie, Mère pour la majeure partie de son oeuvre, la mère qu’elle est elle-même, Eve pour la première, pour celle qui vient à naitre à l’iconographie, la profondeur de l’esprit.

“Je suis le chemin…”

Eva, Ave Maria…