Icône des Saints de glace : Saint Servais, Saint Mamert, Saint Pancrace

Icône des Saints de glace

Pour entrer dans la légende des saints de glace, il faut remonter à 500 après Jésus-Christ, où l’on trouve les premières traces des croyances liées aux saints Mamert (11 mai), Pancrace (12 mai), Servais (13 mai) et Urbain, à l’origine de nombreux dictons.

Le 11 mai, saint Mamert introduisait les 3 jours des rogations qui précédaient immédiatement le jeudi de l’Ascension.

Lors de ces fêtes religieuses, les paysans se retrouvaient et récitaient, au cours de processions paroissiales, des prières pour protéger les cultures et les plantations et mettre fin aux calamités naturelles.

Saint Pancrace

Saint Pancrace est né d’une riche famille de Phrygie qui possédait en outre des terres en Italie.

Orphelin jeune, il est pris en charge par son oncle, qui l’emmène vivre à Rome vivre sur le Mont Caeluis.

Ils rencontrent l’évêque de Rome, Corneille qui deviendra par la suite Pape, qui les convertit au christianisme.

Or, c’est l’époque de la plus féroce répression contre les chrétiens.
Les empereurs Valérien et Gallien avaient déjà promulgué en 257-258 des édits très répressifs.
Dioclétien et Maximien déclenchent la « Grande Persécution » par des édits de 303-309 qui prévoient notamment la destruction des églises et la peine de mort pour qui refuse de sacrifier aux dieux romains.

L’empire est alors dirigé par une tétrarchie.

C’est, selon les sources, entre 287 et 304 que Pancrace alors âgé de quatorze ans est arrêté, refuse d’abjurer et est décapité.
(Selon Jacques de Voragine fait de sa vie et de son martyre dans son ouvrage « La Légende Dorée » rédigé entre 1250 et 1280).
Il est enterré dans les catacombes près de la Via Aurelia.

C’est en 312, soit une dizaine d’années plus tard que l’empereur Constantin se convertit à la religion chrétienne après avoir remporté une guerre de succession contre de multiples prétendants.

C’est Saint Grégoire dit Le Grand, élu pape en 590, connu pour son dévouement vis à vis des pestiférés, qui, ayant installé son monastère non loin de la propriété de Denys, recommanda la vénération de Pancrace et fit inclure sa tête dans un buste en argent.

Saint Mamert

Evêque de Valence, serait peut-être né à Lyon, ce dont on est sûr c’est qu’il devint prêtre un demi-siècle avant le baptême de Clovis et toute sa vie dans l’Église se déroula durant les invasions des barbares.

Il était là les Burgondes s’installèrent dans la vallée du Rhône, répandant l’arianisme en même temps que leurs cousins, les Wisigoths de Toulouse.

Il ne semble pas qu’il ait réussi à convertir ces Burgondes.

Mais il est surtout célèbre pour avoir institué la prière des « Rogations » à la suite de plusieurs tremblements de terre, inondations et sécheresses.

Il imagina de faire, trois jours de suite, des processions dans les champs pour demander au ciel la cessation de ces fléaux.

Le pape Léon III les rendit obligatoires dans toute l’Église au IXe siècle.
« Le nom de saint Mamert, évêque de Vienne, apparaît en 463.
Son influence a certainement été grande sur cette famille exceptionnelle, dont le père et le fils cadet seront ses successeurs et, le fils aîné, Saint Appolinaire.


On doit à Mamert l’organisation des Rogations; il en fit un triduum à date fixe, avec jeûne et rituel déterminé.


Il serait mort vers 477. Son corps, transporté au VIIe siècle à Orléans, y fut brûlé par les calvinistes et ses cendres dispersées.
Saint Mamert a laissé le souvenir d’un bon pasteur, soucieux des besoins de ses ouailles, même les plus élémentaires; il savait bien tout ce que Jésus veut nous dire quand il nous fait demander à son Père notre pain quotidien. »

À Vienne en Gaule, vers 475, saint Mamert, évêque, qui établit dans cette ville trois jours de supplications publiques avec jeûne, avant la fête de l’Ascension du Seigneur, pour demander l’aide de Dieu et l’éloignement des calamités.

Saint Servais

Évêque de Tongres et de Maastricht, il lutta aux côtés de saint Athanase d’Alexandrie, exilé à Trèves, pour défendre la pureté de la foi en la divinité du Verbe de Dieu, face à l’hérésie arienne.
À Maästricht sur la Meuse, vers 384, la naissance au ciel de saint Servais, évêque de Tongres, qui se battit pour la foi orthodoxe de Nicée dans plusieurs conciles où l’on disputait de la nature du Christ.

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